
Résidence de création, de recherche et d’expérimentation en territoire

La vocation première des Grandes Fenêtres est de soutenir des personnes investies professionnellement dans des démarches d’écriture, de création et de recherches dans les champs artistiques et scientifiques (sciences humaines et sociales, science du vivant) en mettant à leur disposition des espaces de vie, de travail, des moyens matériels et financiers, du temps et un accompagnement spécifique. Des groupes d’étudiant.es sont également accueillis une à deux fois par an.
Accueilli.es sur des périodes de deux semaines à 3 mois, les résident.es disposent des conditions propices au développement de leur travaux et ont l’opportunité de s’ancrer à Excideuil et ses alentours. Il s’agit de créer des relations avec les habitant.es, de rencontrer le tissus artistique local, parfois de collecter des informations, récits sur des thématiques spécifiques. Ces sources d’inspiration nourrissent leurs créations.
Chaque résidence s’accompagne d’au moins une rencontre, conçue selon les envies et projets des résident.es, toujours dans un cadre convivial et accessible. À ces occasions, les habitant.es s’ouvrent à de nouveaux mondes et connaissances, découvrent les secrets de la fabrication des œuvres. Les résident.es bénéficient de leurs regards et retours précieux pour faire évoluer leurs travaux.

Laboratoires d’expérimentation interdisciplinaire « arts et sciences » en territoire

Ces temps de résidences collectives mobilisent des équipes interdisciplinaires déjà existantes ou constituées pour l’occasion, en lien avec les collectivités, structures et personnes du territoire engagées dans les problématiques de valorisation des ressources, d’aménagement du territoire, de revitalisation, de cohésion, liées aux dynamiques de transitions socio-environnementales.
Les travaux sont développés en relation étroite avec les communautés locales, et s’appuient sur des approches sensibles et croisées (arts, sciences, recherche-action). Ces travaux d’expérimentation peuvent aboutir à des livrables et l’organisation de séminaires.
PROJET EN COURS :
Laboratoire Arts et Sciences « M.I.A.C.E. » ⎯ Mesurer l’Impact de l’Art sur les Consciences Environnementales
Première phase de préfiguration du 24 au 28 février 2025
Phase de création de d’exposition du 15 au 30 juin 2025
Équipe scientifique : Mathilde Morel, (CNRS, Centre d’économie de la Sorbonne, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne) et Thomas Vendryes (ENS Paris-Saclay)
Équipe artistique : Thibault Honoré, Justine Maljak, Laurine Wagner, Rafiy Okefolahan
Ces chercheurs et artistes élaborent une méthode innovante pour expérimenter l’impact de la création artistique sur une conscience environnementale. L’équipe est reçue pour une première phase de découverte des ressources et des richesses du territoire, en particulier en ce qui concerne l’eau. Les œuvres artistiques, qui s’en inspireront, sont à Excideuil au printemps et seront à découvrir du 20 au 30 juin 2025, dans le cadre du parcours d’œuvre « L 125.1 » dans le bourg d’Excodeuil. Un programme de rencontres, conférences, performances, ateliers de découverte et pratiques (sculptures, céramique, peinture) est proposé pendant les 10 jours.
L’objectif des chercheurs et chercheuses et des équipes du projet M.I.A.C.E est de montrer, mesures à l’appui, que les artistes ont la capacité d’avoir un impact significatif sur le public et sur des enjeux tels que l’urgence climatique. La perception qu’ont les acteurs sociaux, consommateurs, électeurs, et entreprises, de l’urgence climatique, est essentielle pour favoriser un calendrier d’adoption des mesures environnementales à la hauteur des enjeux écologiques actuels. Or cette perception ne semble pas suffisante. La littérature recommande des campagnes de sensibilisation et d’éducation des individus, en privilégiant certains médias. C’est la capacité de l’art à alimenter de telles campagnes, et à transformer, voire à renforcer la perception par le public des enjeux environnementaux, que ce projet interroge. Pour répondre à cette interrogation, ce projet tente d’évaluer, grâce à une méthode innovante, l’impact d’œuvres produites à l’issue d’une réflexion commune, d’une phase de création et d’expositions.
Dans le cadre du projet MIACE, un cycle de séminaires intitulé « Normativité environnementale face aux catastrophes climatiques. Les normes, l’information et la création » se tient à l’université depuis le mois d’octobre 2024. Il est organisé par Mathilde Maurel, Emmanuel Picavet, Thomas Vendryes et Pauline Nadrigny.
Plus d’information sur ici
– les économistes Mathilde Maurel, directrice de recherche en économie, rattachée au laboratoire CES (UMR 8174), et Thomas Vendryes, maître de conférence en économie, membre du CEPS (Centre d’Économie de Paris Saclay)
– les artistes Rafiy Okefolahan (plasticien), le duo Thibault Honoré (plasticien, maître de conférences, rattaché au laboratoire HCTI (UMR4249)/Justine Maljak (plasticienne associée au laboratoire HCTI (UMR4249) et Laurine Wagner (plasticienne, doctorante à l’ED 279 APESA – Institut ACTE, UR 7539)
– les philosophes, Pauline Nadrigny, maîtresse de conférences en philosophie, rattachée au laboratoire ISJPS (UMR 8103), et Emmanuel Picavet, professeur en philosophie, également rattaché au laboratoire ISJPS
– l’espace de résidence, de création et d’expérimentation artistique, “Les Grandes Fenêtres” implanté à Excideuil (Dordogne). Plusieurs unités de recherche de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sont impliquées : ACTE, l’ISJPS et le CES, ainsi que le CEPS (Centre d’Economie de Paris Saclay) et l’Université Bretagne Occidentale (UBO).
Sur le site de Panthéon sPlus d’information sur https://recherche.pantheonsorbonne.fr/actualite/miace-explorer-limpact-artistique-enjeux-environnementaux