Florence Peyrard, écriture film documentaire de créatio

En résidence du 20 octobre au 02 novembre 2025

Florence Peyrard est une artiste hybride. Elle articule la contorsion à la danse, le chant au jeu (Cie Käfig – M Merzouki, Cie Y. Bourgeois, Cie 14:20, Cie Ici Même …). À la suite d’un cursus universitaire en sociologie et études de genre (Master 2 Diderot Paris 7 – 2016), elle développe une recherche-création sur les représentations des corps contorsionnés dans une perspective féministe (DIU ArTec Paris 8 – 2024). En 2020, elle réalise Grief son premier court-métrage dansé. Le film rencontre un très bel accueil du public et sera diffusé dans une quinzaine de festivals en France et à l’international.

Le projet : Côte Sauvage

Florence Peyrard est accueillie en résidence pour développer son premier film documentaire de création. À l’échelle de sa famille, le film interroge le déni collectif de la crise climatique. Il cherche une façon de repenser la manière d’habiter un territoire voué à disparaître, grâce au poétique et au mouvement dansé. En 2025, Florence participe à la résidence écriture Casell’arte et se forme en prises de vues aux Ateliers Varan.

« En 2100, selon les rapports du GIEC, mon territoire familial sera englouti par les eaux.
Chaque été, dans notre maison près de l’Océan, ma famille se transforme en un grand corps avec à
sa tête, ma grand-mère.
Elle aussi va disparaître.
Quatre générations de femmes confient leurs regards sur notre héritage : à l’aune du changement,
comment fait-on famille ?
Côte Sauvage est ma tentative de nous mettre en mouvement pour affronter ensemble l’inévitable. »

Ateliers d’écriture poétique et dansée « Mouvements & territoire »

Dans le cadre de sa recherche, Florence Peyrard propose une série d’ateliers ouverts à toutes et tous dès 14 ans / Atelier inclusif / Aucune expérience en danse requise !

Description des ateliers : 

Comment regarde-t-on un lieu que l’on chérit ?
– Comment la crise climatique refaçonne notre manière de le considérer ?
– Comment rendre perceptible sa dégradation et sa beauté ?
– Comment accueillir sa transformation ou sa disparition ?
– Comment mettre en récit notre attachement à cet endroit, pour le partager avec d’autres ?
Pour répondre à ces questions, nous tenterons l’expérience de décentrer nos regards – dans l’idée mais aussi dans nos corps – nous danserons.
À partir de gestes simples – des gestes quotidiens qui nous racontent et nous dévoilent (notre manière de marcher, de tourner la tête, de nous pencher) – nous créerons une grammaire sensorielle. Nous l’utiliserons pour ensuite composer une courte séquence dansée. Sans un mot, nous raconterons aux autres ce que représente un lieu et ce qui nous traverse quand nous l’habitons. »

Sur 3 séances de 1h30 ou 2 séances de 2h entre le mardi 21 et le mardi 28 octobre 2025. 

Sur inscription au 05 53 62 08 20